Le zumbathon vire au cauchemar pour les concarnoises

En ce week-end du téléthon, Mordelles organisait le « zumbathon », et le match de ligue régionale féminine se voit relégué dans un hangar d’entrainement.

Le match U20M précédent a chauffé le public attiré par la manifestation attenante, et les gradins sont bien remplis. Ajoutez à cela les planches en bois taguées, et le piège se dessine.

Cependant, les concarnoises prennent un départ plein d’autorité. Défense intransigeante et jeu rapide nous donnent rapidement 9pts d’avance (13/4). Les locales réagissent en mettant en place un pressing que dont nous avons du mal à nous dépêtrer… tout est à refaire (19/22).

Le second quart est aux antipodes du premier : 4/9. Les défenses prennent le dessus, à moins que ce ne soit les maladresses. En effet, nombre de nos conquêtes défensives sont immédiatement annulées par de mauvaises passes ou des choix approximatifs. La mi-temps intervient sur le score de 31/23 en notre faveur. Si Justine Gallo ne comptait pas déjà 3 fautes, on s’en contenterait.

La défense agressive des Mordellaises n’est pas sanctionnée par le duo arbitral qui a décidé de « laisser » les petits contacts. Résultats, le jeu devient heurté, la défense locale s’engouffrant dans les largesses qui lui sont permises.

On sent peu à peu qu’à ce jeu-là, on ne pourra pas résister. Les 12 derniers points de Mordelles sont marqués sur lancer francs, contre 3 lancers réussis de notre côté…

Une tentative de rapprochement entretient l’espoir par deux tirs à 3pts de Pauline et Laurie (47/47). L’agressivité demandée est mise en œuvre par Stéphanie qui se fait découper dans la raquette, sans coup de sifflet… c’est fini : le buzzer intervient sur le score de 55/50.

Les concarnoises se sont battues jusqu’au bout, et mordent la poussière sans vraiment avoir démérité.

Une défaite qui laisse un goût amer, et quelques ecchymoses (n’est ce pas Marianne ?) en plus des regrets. A nous de réagir dès samedi prochain avec la réception du leader BB29, qui occupe seul la tête du classement.

Joël Ansquer.

 

SF1 LRF